Album - page 3

Coup de Soleil

Attention, OVNI ! Il m’est rarement arrivé de me retrouver dépourvu de qualificatifs pour parler d’un album, mais là j’avoue avoir trouvé un objet proprement déconcertant. Pourquoi t’en parles alors, entends-je troller du fond de la salle ? Parce que. Ça te va comme réponse ? Parce que « Sunbather » de Deafheaven est une expérience musicale tout simplement unique, pardonnez-moi de me vautrer dans les poncifs du vocabulaire journalistique, ça va venir, faut que le moteur se mette en route…

Les rêves ne sont pas morts

Nos angevins préférés d’Arcania sortent enfin leur deuxième album, toujours chez Great Dane Records. Après un Sweet Angel Dust datant de 2010, Dreams Are Dead arrive (enfin) en 2014.

Vue sur les étoiles

Bon alors voilà, j’ai laissé un peu de temps s’écouler depuis la sortie du nouvel album des Pixies pour t’en parler… Faut dire aussi que c’est pas évident de disserter sur un disque que tu attends depuis quoi, vingt trois ans ? Une paille. J’étais encore au lycée t’imagines ? Du coup t’as pas envie de te planter, trop précipiter les choses, comme de tenter la botte dès le premier rendez vous, tu vois ce que je veux dire ?

Mort dans l'ame

Un nouveau Loudblast, déjà ? Je plaisante, mais il faut avouer que le groupe de Stéphane Buriez a toujours été plus que timide dans sa production musicale, alors du coup, à peine trois ans après l’excellent « Frozen Moments Between Life And Death » (2011), je dis attention à la précipitation ! Allez j’exagère… Mais bon, « Frozen… » ayant fait mieux que raviver la flamme d’un groupe un poil perdu dans les méandres des années 80/90 à l’époque, nous sommes en droit de flipper un peu non ?

Born To Be Wylde

Quatre ans sans nouvelles (ou presque) de Black Label Society, une compilation de raretés et un live mis à part, on commençait à se demander si l’ami Zakk Wylde avait perdu son mojo ! La réponse est évidemment non, le bonhomme était juste occupé à restructurer son effectif, nouveau guitariste, nouveau batteur et une ambition déclarée, faire bouffer de la poussière et des moustiques à ses fans !

Brutal Legend

Vingt ans déjà ? La vache… Après la réédition luxueuse de « Cowboys From Hell », celle un peu moins excitante de « Vulgar Display Of Power », Pantera nous offre donc pour la seconde fois « Far Beyond Driven », autoproclamé album le plus heavy ayant jamais débuté sa carrière en tête des charts américains. Ça méritait bien un petit tour dans notre machine à remonter le temps…

Double Peine

Presque cinq mois après sa sortie, il est temps de ce pencher sur cet album… Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Décence ? Hésitation ? Même pas ! Le manque de promotion autour de cet « Horizons », la faible couverture de la presse, bref, le malaise total autour du retour de Bertrand Cantat m’a complètement fait zapper le fait que ce disque était (enfin) disponible ! Rien que cela pourrait faire un papier de quinze pages…

Bientôt Cult(e)

On ne le répètera jamais assez, les années 80 nous manquent… Pas pour les fringues, encore moins pour les piles des walkmans qui faisaient sonner nos cassettes d’Iron Maiden comme un vieux groupe de Doom sous Xanax lorsqu’elles étaient au bout du roulot, non. Les eighties nous manquent parce que cette glorieuse décennie a vu naître quelques uns des meilleurs faiseurs de riffs qui soient, alliés à des voix qui n’avaient pas peur de se mouiller la glotte… Denrée qui se fait de plus en plus rare.

Besoin d'Head

Un nouveau Korn…Encore ? À peine remis du choc causé par « The Path Of Totality » (2011), album hybride où le groupe de Bakersfield expérimentait l’association pas si contre nature que cela entre métal velu et dubstep, heu… dubstep quoi (!), on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Fusion reggae ? Hardcore musette ? Oui mais voilà, facteur décisif cette fois, la bande de Jonathan Davis a reçu une aide bienvenue, ou plutôt une Head qui manquait à l’hydre Korn depuis un bon moment…

To be played at maximum volume

Pour leur premier EP, les parisien de Deardevil ont mis le paquet et proposent avec "To Hell With" un concentré de hard rock en 5 titres. Formé en 2012 autour des diverses origines des membres du groupe (rock,prog, alternatif, punk), Deardevil veut frapper vite et bien, influencé par les vapeurs des gros combos de rock US. Ce qui saute immédiatement aux yeux des oreilles c'est la qualité de la production, le groupe ne s'est vraiment pas gêné pour mettre tous les atouts de son côté (Francis Caste au manettes ceci expliquant cela). Rien à dire, les guitares sont tranchantes, la basse très présente, la batterie claque et le chant hard-rocailleux comme il faut. C'est précis et très professionnel dans l'approche.